jeudi 26 février 2009

Metzbau a un signe !
Dessiné par Maud Untereiner, Flavien Paget, Emilie Etienne, Julie Luzoir, Fanny Woimant et Francis Ramel. Inspiration du signe Merz de Schwitters et lecture en spirale relatif au projet Metzbau. Les annonces le placent au centre et peuvent changer de fond suite aux évolutions du work in progress.

Annonce pour Art Press # 455, Poly et Beaux-Arts Magazine # 298.

Annonce pour Regioartline, avril 2009.

Annonce pour Spectacles, avril 2009.

jeudi 19 février 2009

Festival d'affiches de Chaumont.

Tous les étudiants ayant participé au workshop d'Anette Lenz sont invités à finaliser leurs affiches Mardi 24 février 2009 à 9h, salle deuxième année.

mercredi 18 février 2009

Metzbau, mise en place d'une cellule de documentation et d'édition in-situ.

Dans le cadre du projet Metzbau une micro cellule de cinq étudiants sera chargée de documenter l'évolution du projet dans son intégralité, des premières tentatives jusqu'à l'ouverture et fin à la fois du work in progress du projet. Au delà de simples spectateurs, il s'agira de garder trace de différentes étapes et de réfléchir sur une forme et organisation adéquate pour communiquer la véritable épaisseur des expérimentations - constructions, déconstructions et autres échecs - pas forcément visibles à l'ouverture du projet au public, mais - on l'espère - à travers une édition auto-produite sur place et pendant, et mémoire d'un projet éphémère.

Cellule composée de Maude Untereiner, Flavien Paget, Emilie Etienne, Julie Luzoir et Fanny Woimant.


Merz#2, avril 1923, Hannover, édité par Kurt Schwitters.

> Première note de cadrage, 31 janvier 2009, Pour un Metzbau, Alain (Georges) Leduc.

samedi 7 février 2009


Insupportable
Résultat du workshop E—space—T—ypographie, Bonjour É —pinal, 3 au 5 février 2009. Après divers expérimentations, choix pour un projet commun: inscription de Insupportable sur la grille du plafond, soit plus de 300m2 d'espace à investir !






Exposition "Perspectives et variations" de Vera Molnar
+ Amélie Dubois, Frac Lorraine, Metz, du 6 février au 26 avril 2009.
À découvrir: Éditions Ergastule, Nancy.

Vera Molnar représente une des tendances les plus radicales d'un «minimalisme à la française» (1) dont elle a contribué à établir les fondements. Ses premières oeuvres, élaborées à partir d'un vocabulaire formel élémentaire (lignes, traits…) et d'une bichromie (noir et blanc), évoluent rapidement sous l'influence de Vantongerloo. Les textes de cet artiste néo-plasticien - qui cherchait à définir la surface picturale et la composition du tableau au moyen de formules mathématiques - offrent un écho aux préoccupations de Vera Molnar et orientent son travail vers une recherche plastique rigoureuse et systématique qui s'apparente à la méthode scientifique et au champ de l'expérimentation.

Co-fondatrice (avec notamment François Morellet) du Groupe de Recherche d'Art Visuel (2) qui prônait une rationalisation de la peinture et proposait d'établir les bases d'une science de l'art, Vera Molnar occulte alors la dimension spirituelle et symbolique inhérente au travail de Vantongerloo, pour se focaliser sur les seules relations entre mathématiques et art. L'oeuvre n'est plus qu'expérience visuelle: «Dans mon travail, il n'y a pas d'ingrédient de nature symbolique métaphysique mystique il n'y a pas de message, aucun message ni de raton laveur» (3). Cette approche fondée sur l'expérience visuelle est relayée par les recherches de son époux, François Molnar spécialiste de psychophysiologie de la vision.

À partir de 1968, Vera Molnar intègre les nouvelles technologies à son travail. L'ordinateur devient un outil au service de ses expérimentations et la base d'une nouvelle méthode de création. Les oeuvres, réalisées par informatique, résultent de la rédaction d'un programme et, par conséquent, d'une série d'opérations. Les images sont donc produites selon un système, une méthode, prédéterminés et rigoureux qui mettent en évidence le processus de réalisation. Cependant l'artiste ne délègue pas l'intégralité de la création: «l'ordinateur n'est qu'un outil qui permet de libérer la peinture des pesanteurs d'un héritage classique sclérosé. Son immense capacité combinatoire facilite l'investigation systématique du champ infini des possibles» (4).

Hélène Guenin, «Vera Molnar, Une démarche singulière», Frac Lorraine.

(1) Expression introduite par Serge Lemoine.
(2) Le Groupe de Recherche d'Art Visuel ou GRAV est fondé en juillet 1960 avec François Morellet, Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc, Francisco Sobrino, Joël Stein et Jean-Pierre Yvaral.
(3) Vera Molnar: inventaire 1946-1999, Preysing-Verlag, Ladenburg, 1999, p. 47.
(4) Jean-Michel Place, «Vera Molnar, Regard sur mes images», in Revue d'esthétique, n° 7, Paris, 1984

lundi 2 février 2009

Appel à Koltès

Dans le cadre de l’année Koltès l’association «Quai Est, Bernard-Marie Koltès» organise un ensemble d’événements en lien avec la ville de Metz à l’occasion des vingt ans de la disparition de cet auteur. L’école est solicitée à travailler sur une sélection de citations. Celles-ci seront reproduites sur un certain nombre de bus circulant à Metz. Le projet est ouvert aux étudiants à partir de la deuxième année, options confondues.

Le travail sur les citations se propose d’être purement typographique, sans images ajoutées. Le moyen de transport public pose la principale contrainte: dimension, dessin, temps de lecture et support en mouvement. Le dessin typographique sera appliqué à l’aide d’adhésifs directement sur les flancs extérieurs des bus, d’après nos fichiers et consignes.

RV Mardi 17 février 2009, 9h, présence indispensable dès le début du projet.
7 séances, tout les Mardis, jusqu’à l’événement «Metz/Koltès/année 60» du 21 au 25 avril 2009.

Une suite du programme est prévu dans le cadre de «L’intégrale Koltès» du 16 au 24 octobre 2009 pour un travail de textes inscrits dans la ville de Metz. Le calendrier pour le projet «bus» étant déjà serré, cette suite sera considérée dans un deuxième temps.